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24 Février 1996

La fin d'une carrière

Ca-y-est, ce qui devait arriver vient de se produire :

l'inspecteur Jean-claude Saratte vient de prendre sa retraite.

Ainsi, c'est toute une page de l'histoire des KTAs qui vient de se tourner. En effet, qui n'a pas une histoire à raconter où J.C. Saratte tient une bonne place. D'ici quelques années, on peut supposer que son nom rejoindra les légendes des KTAs aux côtés de TNT, The RATS, PHILIBERT et les autres. Son successeur Régis Pic risque fort, lui, de devenir célèbre par son intransigeance (mais peut être qu'au fil des années s'améliorera-t-il ?).

Souvenez vous, l'opération de nettoyage organisée à Port-Mahon en 1982 où l'I.G.C. avait accordée un permis de descente exceptionnel entre 20h et 24h. Soudain, une lumière venue « d'ailleurs » et, pour la première fois, des cataphiles voyaient les cinq casques de spéléo marqués de l'insigne « POLICE ». Heureusement, ce n'était qu'une « reconnaissance » effectuée par des officiers de la P.J. désirant concilier leur activité de cataphiles avec leur métier. Cependant, les dés étaient jetés.

Tout commence à l'époque où deux officiers zélés, anciens spéléo, veulent voir ce qui se passe dans les KTAs (agissements du GUD, de la SAC, terroristes,....). Ces officiers inventent moult délit possibles pour justifier de leur présence dans les KTAs (ils iront même jusqu'à imaginer le vol de câble). Déjà, de 1850 à 1860, trois inspecteurs de l'Octroi parcoururent les carrières pour dénicher les fraudeurs. Les murs s'en souviennent encore et en ont conservé les noms : Caron, Ozouf et Trouvé.

Depuis la soirée de Port-Mahon, les deux officiers sont désormais chargés officiellement de contrôler les cataphiles et de distribuer des amendes. Chose qui se produisait relativement peu souvent vue les méthodes employées par J.C. Saratte, qui préférait décourager les velléités des petits nouveaux et réprimer les fauteurs de troubles. Ainsi, était-il impitoyable envers ceux transportant des fumigènes, des armes, des lacrymos, de la peinture ou des os.

Son successeur, déjà connu si ce n'est de nom (Régis Pic) sinon de réputation professe une application plus stricte de la loi.

Du coup, méfiez vous lors des descentes en semaine.

SO LONG, MISTER SARATTE