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27 Décembre 1997

L'invasion vient du XV

(grande saga en trois épisodes)



Premier épisode

La chatière d'Olivier de Serres

Il y a un peu plus d'un an, le XV fermait, provocant une vague de désarroi parmi les collégiens, lycéens et autres gamins soi-disant habitués de ce réseau.

Cette fermeture fut la conséquence directe du comportement de cette faune. En effet les gens du XV avaient la sale habitude d'être en groupe nombreux et le moins discrets possible (surtout autour des accès). C'est normal quand on a un tel besoin de reconnaissance, surtout lorsque, par manque de caractère, on n'a que les ktas pour exister (bien pauvre compensation). Et, quand par malchance, la faune ne veut pas être reconnaissante, on amène ses potes touristes de façon à se sentir supérieur (triste n'est-ce pas ?).

Certaines fréquentations de ce réseau allèrent jusqu'à organiser des " raves " à Raidos. Ceci est probablement la cause directe de la fermeture qui intervint le mois suivant.

Malheureusement, parmi les gens du XV, personne ne se sent responsable alors que tous sont impliqués.

En un certain sens, cette fermeture fut salvatrice pour ce réseau trop connu et trop pollué. Les carrières de la porte de Versailles retrouvent leur calme. La propreté redevient possible.


Deuxième épisode

La plaque de la pharmacie

Or donc le XV fut fermé par une belle journée d'été. Et les gens du XV de se demander où vont-ils pouvoir polluer et foutre le bordel maintenant. Et les gens du XIV de rire de bon coeur de les voir le nez dans leur caca.

Ils n'ont pas ri si longtemps car à peine le XV fermé v'la t'y pas que les andouilles puériles débarquent dans le XIV avec leur lot d'idioties et de dégradations en tout genre.

Les entrées n'ont pas été difficiles à trouver. En effet, comme il a été dit plus haut, les indigènes du XV ne connaissent pas les règles de base de la discrétion et parlent de n'importe quoi à n'importe qui. Donc, tandis que dans le XIV, personne ne souffle mot à propos d'éventuelles accès par pur souci de protection, dans le XV on discute couramment des entrées du XIV.

Les gens du XV comprirent très vite qu'ils pouvaient retrouver facilement leur réseau préféré en passant par une des plaques du boulevard Brune. Malheureusement, la fermeture de la chatière n'a pas servi de leçon et ils continuèrent à se déplacer en groupe bruyant empruntant la plaque pour un oui ou pour un non, sans faire attention à rien (ces gens sont-ils capable de faire attention à autre chose qu'à leur petite personne ?).

Le résultat ne se fit pas attendre : cet été, la plaque fut scellée par quatre points de soudure. Ce qui est dommage c'est qu'elle servait depuis longtemps de sortie de secours pour le XIV, permettant en cas d'urgence de sortir, même si les autres accès étaient impraticable (ce qui arrive relativement souvent).


Troisième épisode

La PC ? Un escalier ? Une plaque ?

Je vous le demande franchement : que peut on attendre de gens aussi débiles qui nous ont déjà fermé deux entrées et n'ont rien su apporter d'autre aux ktas que des mètres cubes d'ordures ? Je pense que la réponse est " rien ". de positif. Ce sont des parasites qui ne viennent que pour fumer leur shit à l'abri des regards indiscrets (parents ? police ?) et tenter de se donner de l'importance.

De toutes façons (a part peut-être quelques exceptions) ces gens ne sont ni tenaces ni courageux. En quelques mois ils vont se lasser des ktas (par exemple en s'apercevant qu'il n'ont aucune importance ici comme à la surface, en se faisant dépouiller par quelqu'un qui n'aime pas les chieurs, ou tout simplement en se trouvant quelque chose à faire à la surface) et on pourra enfin les oublier.

L'important c'est qu'avant de disparaître il n'aient pas l'idée de nous fermer encore une entrée. Pour cela, il ne faudrait pas leur en laisser le temps. Je pense que tous les moyens sont bons pour se débarrasser des parasites(1).

(1) Le parasitage n'est pas exclusivement réservé aux gens du XV. Bien sur, c'est parmi eux que l'on en trouve le plus mais le XIV n'est pas mal loti non plus. Tout ça pour dire qu'il ne faut pas trop faire de généralités (un petit peu quand même).